De style néoclassique du XIXe siècle, l’église Saint-Jean-Baptiste a reçu le label d’église accueillante pour l’intérêt historique et architectural qu’elle présente. Elle est ouverte de 9h à 18h.
Un peu d’histoire
Avant 1789, les seules messes célébrées à La Ménitré l’étaient dans la chapelle du Manoir, par les prêtres des Rosiers-sur-Loire. Cette chapelle est bien entendu fermée pendant la Révolution.
La paroisse de La Ménitré est officiellement établie le 5 mars 1803 par Monseigneur Montault, évêque d’Angers. La Ménitré est érigée en commune sous la Restauration par l’article 9 de la loi du 21 juillet 1824, promulguée par le roi Charles X.
La vieille église existe toujours. Promise aux démolisseurs après la mise en service de la nouvelle église, le maire André Pelé, qui habite tout près, la rachète. Il l’utilise en grange. Elle servira aussi d’écurie. En juin 1856, les levées cèdent. L’inondation abîme encore le vieil édifice. En 1904, elle revient dans le giron communal, par leg d’André Pelé, fils de René qui fût lui aussi maire de La Ménitré.
La nouvelle église présente la particularité d’être édifiée parallèlement à La Loire. Toutes les autres églises de l’époque ont été construites perpendiculairement au fleuve. Conçue selon le schéma palladien (Palladio, architecte de la Renaissance 1508-1580) et d’inspiration antique, elle est totalement symétrique et de proportions harmonieuses. Le décor est sobre et met en valeur le volume architectural. En façade, un porche ionique surmonté d’un clocher carré à lanternon.
Le 14 Août 1898 a eu lieu à la messe paroissiale l’inauguration des grandes orgues nouvellement restaurées.
Financées par souscription publique, les nouvelles cloches ont été bénies et installées le 20 janvier 1952. Elles portent les inscriptions suivantes :
Je m’appelle Jean-Baptiste.
J’ai eu pour parrain Albert Deschamps, doyen du conseil municipal et pour marraine Sœur Louise.
Je m’appelle Renée.
J’ai eu pour parrain Pierre Richard, conseiller de fabrique, pour marraine Mme M. Denaiffe
Je m’appelle Marie
J’ai eu pour parrain Rémy Junius, pour marraine Geneviève Roger, femme Leproust.
Elles furent bénies par Monseigneur Alexandre Chappoulie, évêque d’Angers, Emmanuel Poirier, curé de la paroisse et Pierre Coulon, maire de la commune.